samedi 2 mars 2013
Babel 17 Samuel R Delany
Titre : Babel 17
Auteur : Samuel R Delany
Éditeur : Éditions Bragelonne (version numérique)
A lire absolument si on aime :
Un classique de SF (space opera)
Une narration dynamique, un roman court
Une réflexion poussée sur le langage
A éviter si on cherche :
Des personnages développés
Une intrigue simple
Résumé: Depuis des mois, la Terre et ses planètes, unies au sein de l'Alliance, subissent les attaques meurtrières d'insaisissables Envahisseurs. Et avant chaque coup de main, les réseaux radio de l'Alliance sont neutralisés par d'inintelligibles messages surnommés Babel 17.
Qu'est-ce que Babel 17 ? Un code dont on ne parvient pas à trouver la clef ? La langue d'une civilisation ignorée ? Ou encore un super-langage dépassant tous les modes de pensée connus ?
La belle Rydra Wong, une célèbre poétesse qui maîtrise une dizaine de langues — terrestres et extra-terrestres — peut seule sans doute résoudre l'énigme. Elle va partir pour un aventureux voyage dans la Galaxie, à bord de l'astronef Rimbaud...
Et si Babel 17 était l'arme absolue ?
Mon avis :
Dans ce roman le thème directeur (le code Babel 17) dirige l’intrigue et prend plus d’importance que les personnages. Seuls Rydhra et Le Boucher captent vraiment l’attention, les autres souffrent d’un manque de profondeur. C’est assez déstabilisant pour moi qui aime les personnages riches...
Pourtant, le concept reste très intéressant: plus qu'un code, il faut considérer Babel 17 comme une arme, un moyen de contrôler la guerre, de déstabiliser l'adversaire. Le maîtriser revient à contrer l'ennemi.
Le code Babel 17 (considéré en tant que langage à part entière) agit également sur la perception de soi et de la réalité, mais aussi sur les fondements mêmes de la personnalité.
La narration simple et dynamique (parfois trop rapide pour moi, ce qui m’a valu des moments de confusion) reste dense et l'intrigue plus complexe qu'il n'y paraît.
Le roman se divise en deux parties assez inégales. J’avoue qu’au début de la première je me suis trouvée un peu perdue et j’ai failli lâcher, mais mes efforts ont été récompensés, puisque la deuxième partie, dès l’arrivée de l’équipage et de Rydra sur le Jeble Tyrack (et l’apparition du Boucher), devient plus palpitante.
Même si j’ai apprécié ma lecture, elle me laisse une impression plutôt mitigée.
Le petit plus : un passage dans le quartier des migrants très intéressant
Par contre, certains concepts m'ont peu parlé comme par exemple l’œil, le nez, les décorporisés...), même si l’idée reste sympa à la base…
vendredi 1 mars 2013
Quadruple Assassinat dans la rue de la Morgue - Cécile Duquenne
Je vous livre avec un peu de retard mon retour de lecture pour Quadruple Assassinat dans la rue de la Morgue, lu dans le cadre du challenge SFFF.
Titre
: Quadruple Assassinat dans la
rue de la morgue
Auteur
:Cécile Duquenne
Éditeur
: Éditions Bragelonne (version
numérique), Voy’el (pour la version papier)
Nombre
de pages : (117 pages)
A
lire absolument si on aime :
-
les vampires qui ont la classe
-
un ton léger
-
un rythme soutenu
A
éviter si on cherche :
-
un pavé
-
une intrigue complexe
Résumé:
Népomucène,
préposé à la Morgue, mène une vie tranquille et nocturne en
compagnie de Bob, vampire d’environ 150 ans d’âge. Lorsqu’il
manque devenir la cinquième victime d’un mystérieux assassin, son
ami de longue date mène l’enquête. L’immortel est certain
qu’une autre créature surnaturelle a commis le massacre.
Ainsi commencent les aventures des Nécrophiles anonymes.
Ainsi commencent les aventures des Nécrophiles anonymes.
Mon
avis :
J’ai
commencé ce livre avec prudence : en matière de littérature
vampirique, je me méfie toujours de ce qui brille… Pourtant Quadruple
Assassinat dans la rue de la morgue échappe à la tendance actuelle
pour affirmer une vraie originalité, avec une ambiance particulière
et un vampire bien loin des clichés.
A
peine ma lecture entamée, je me suis retrouvée piégée au fil
des mots par la plume fluide de Cécile Duquenne. J’ai beaucoup
apprécié la complicité touchante qui lie les deux personnages
principaux, le côté décalé (et assumé) des personnages,
l’humour… Ce livre est un petit bijoux.
Petit…
ce sera mon seul reproche: trop court ! Installée confortablement à
la morgue avec Népomucène et Bob, le mot fin et l'idée de les quitter se sont imposés un peu
trop rapidement à mon goût…
J’attends
donc la suite avec impatience.
Le
petit plus du livre: les petits clins d’œil amusants qui enrichissent le
récit (notamment à Buffy ! )
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