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mercredi 27 avril 2016

Le Visage de Satan, de Florent Marotta


Résumé

Un hurlement. Là, quelque part, qui se répercutait sur les murs poisseux et humides de la pièce. L'endroit ressemblait davantage à une cave avec ses murs bruts et ses parois voûtées. Puis un râle d'agonie s'étouffa, comme si même la mort prenait plaisir à attendre. L'homme pendait comme une vulgaire carcasse de viande accrochée à une esse de boucher. Son visage n'était que souffrance, rictus d'agonie et d'abomination. « Faites que je meure », implora-t-il en silence.


Mon avis



Le visage de Satan de Florent Marotta pourrait être considéré comme le deuxième tome d’une série, puisque son protagoniste Gino constitue déjà le personnage principal d’un roman le précédant « L’échiquier d’Howard Gray ». Il peut se lire indépendamment de celui-ci, et l’auteur facilite la lecture par flash-back et explications, mais comme le passé et le comportement de Gino interviennent sur l’intrigue, j’ai trouvé dommage de ne pas être prévenue. J’ai eu l’impression d’être passé à côté de certains passages, qui sont sans doute liés au roman précédent, mais qui arrivent un peu comme un cheveu sur la soupe pour les lecteurs non avertis.

Le roman commence en pleine action et en plein carnage. Florent Marotta met le lecteur dans le bain, avec un récit trempant immédiatement dans l’horreur et le sang. Pas d’erreur d’interprétation pour le lecteur: Le visage de Satan est un thriller ésotérique sombre et sanglant.

L’auteur change habilement de point de vue, passant de celui des fanatiques ou leurs victimes à celui de Gino sur lequel on se concentre la plupart du temps. En conséquence, le récit de l’enquête se voit entrecoupé de chapitres révélant des informations sur l’ennemi et ses actions.

Gino détective, ancien flic, s’avère un personnage assez stéréotypé : bourru et tenace, emprunt du sens de la justice, parfois même au détriment de sa propre enquête. Il lutte contre ses propres démons, contre un passé qui reste assez flou au lecteur qui n’a pas lu ses aventures précédentes. Son impulsivité et sa violence latentes en font un personnage tantôt réaliste, tantôt frôlant le cliché. J’ai eu du mal à le cerner et à m’attacher à lui.
Face à lui, s’affrontent deux images de la femme : sa cliente Sybille Pech qui cherche son mari disparu, femme belle et sophistiquée, prêtresse noire qui obtient ce qu’elle veut grâce à son charme provocateur et sa sensualité exacerbée et la jolie Morgane au charme pétillant, sorcière à ses heures. On trouve la tentatrice d’un côté, qui promet à Gino la vengeance qu’il attend depuis longtemps et l’apaisante qui essaie de le libérer de ses démons et pose des limites à sa violence. Ces deux femmes entrent dans la vie de Gino, et dans l’intrigue, de manière pertinente. J’ai particulièrement apprécié Morgane, que j’ai trouvé plus naturelle, plus réaliste que Sybille enfermée dans son rôle de femme fatale, machiavélique, à laquelle tous les mâles succombent.
Le couple Gino-Morgane, bien que peu original (le septique et l’adepte d’ésotérisme) forme un duo attachant et qui fonctionne. J’ai juste regretté de ne pas voir intervenir un peu plus Morgane dans l’utilisation de ses capacités particulières.
L’ennemi, quant à lui, reste dans l’anonymat pendant longtemps, mais son identité n’est pas une surprise. Il incarne le mal et les scènes du point de vue des agresseurs (ses disciples) et des victimes montrent bien son manque total de conscience ou de compassion, son fanatisme sans limite (encore une fois très proche du cliché). Il s’impose donc sans mal comme la réincarnation du mal.

Gino voit vite son enquête sur Mr Pech dévier et finalement rejoindre celle des massacres rituels perpétrés par les fanatiques. L’intrigue se tisse autour de Gino et son antagoniste, les démons de l’un et de l’autre, souffrance pour l’un, assumés et sacralisés pour l’autre les rapprochent et en font des ennemis naturels. L’auteur déroule doucement l’intrigue au lecteur, qui voit finalement s’emmêler les deux destins. C’est un aspect du roman bien mis en place.

La plume de l’auteur fluide, le rythme vif et des chapitres souvent courts entraînent le lecteur dans des lieux, atmosphères et actions bien décrits. J’ai eu beaucoup de plaisir à lire le début, malheureusement, même si l’intrigue est cohérente et le récit bien mené, on retrouve ensuite beaucoup de « déjà vu » . Certes, l’auteur respecte avec succès les codes du thriller et garde de l’originalité dans les tenants de son intrigue, mais le côté ésotérique reste peu approfondi et les personnages frôlent le cliché.

En conclusion, mon avis sur le roman reste mitigé. Ce n’est pas un mauvais roman et il peut être une bonne entrée en matière pour les lecteurs qui veulent découvrir un thriller ésotérique efficace et bien mené, mais peut gêner les connaisseurs par son utilisation un peut trop appuyée des stéréotypes du genre. Je remercie le forum A coeur de l'Imaginarium et les éditions Taurnada pour cette lecture.

lundi 30 mars 2015

Les Pirates de L'Escroc-Griffe T1 Les terres interdites de Jean Sébastien Guillermou

Lecture en cours...


Résumé
Lorsque Caboche, après s’être enfui de l’orphelinat militaire, part à la recherche de son père, il ne s’attendait certainement pas à rencontrer la compagnie de L’Escroc-Griffe et encore moins à monter à bord de leur bateau ! Connu pour n’avoir jamais réussi un abordage, l’équipage de Bretelle, vieux capitaine désabusé, ressemble plus à la troupe d’un cirque qu’à une bande de pirates. Mais Caboche va les entraîner dans un voyage rocambolesque sur les Mers Turquoises, à la recherche d’un trésor mythique. Une quête dangereuse puisqu’ils sont pourchassés par l’invincible et immortel Amiral-Fantôme, et qui les mènera jusqu'aux confins du Monde-Fleur, aux abords des mystérieuses Terres Interdites...


Mon avis:
Dès le début de la lecture, on plonge dans une atmosphère propre aux romans d'aventures et de pirates.On sent l' influence de romans tel que L'île au trésor par exemple, pourtant ce serait une erreur de ne voir dans Les pirates de l'Escroc-griffe qu' une simple chasse aux trésor et dans ses personnages que de simples pirates !

Au début du roman, nous faisons donc la connaissance de Caboche, adolescent et orphelin, qui vient de perdre sa mère et désire retrouver son père. Alors qu'il est en quête de renseignements, il se retrouve embarqué malgré lui, sur L'escroc-griffe avec son équipage farfelu et le capitaine Bretelle, qu'il a longtemps admiré, étant enfant.
Si ce démarrage reste un peu classique et le personnage principal un peu cliché, il n'est pourtant pas difficile de s'attacher à lui et de le suivre, surtout que la narration est très vivante et immersive. On se laisse porter par la plume soutenue, agréable et soignée de l'auteur, qui cherche toujours le mot juste et même se joue des mots, les détourne, invente des expressions et dictons pour notre grand plaisir. Une fois plongé dans le livre, le lecteur se retrouve donc vite embarqué à l'instar du jeune héros, scotché au livre et il devient vite difficile de le lâcher...voire impossible !

Les personnages, que l'on retrouve aux côtés de Caboche, ne manquent pas de piquant, et l'auteur a su nuancer leur caractérisation. Par exemple le lecteur réalise à travers le regard du jeune garçon que le capitaine Bretelle, loin d'être le héros de son enfance, n'est pas un lâche pour autant, juste un être humain avec ses forces et ses failles.
Dans l'équipage extravagant de L'escroc-griffe, on retrouve Goowan, l'homme Iguane, L'Obus, habillé d'un attirail qui lui vaut son nom et qui le sauve dans bien des situations, sa chaussette parlante Tic Tac, Doc le docteur chaleureux et bienveillant, Biceps, molosse un peu bougon qui s'endort à tout moment, surtout dans les pires moments, sans oublier leur cuisinier Chef Plumeau, pas très doué.
En cours de route les rejoignent, La Belle Lili, très agile avec des couteaux et Syco, ancien prêtre qui évolue beaucoup, au fil du roman. De cette brochette de personnages, Goowan semble le plus fascinant, car il sait beaucoup de choses sur les chenis et leur magie. C'est toujours un plaisir d'écouter les histoires et anecdotes de son peuple.
Si ces personnages sont tous bien caractérisés et cohérents dans l'intrigue, on éprouve parfois des difficultés à les visualiser, faute de descriptions physiques détaillées.
Pour ce qui est des ennemis de l'équipage, l'amiral mort-vivant victime d'une malédiction, le roi et surtout le cardinal corrompu, ils semblent moins originaux, mais on sent une évolution possible et émergente dans ce premier tome et ils pourraient nous réserver des surprises dans le deuxième.

Accompagner Caboche sur l'Escroc-griffe, c'est également découvrir un monde merveilleux, à la fois fascinant et effrayant. Le roman entremêle harmonieusement fantasy et piraterie, avec une touche steampunk appréciable. Les paysages, la faune et la flore, les aspects culturels des différents peuples, sont décrits avec une multitude de détails. L'auteur a su créer un monde riche, où magie et piraterie trouvent leur place.
Le périple à Perdition ou sur les terres interdites donnent aussi un avant goût de la mécanique et de la magie développée dans le roman, et que j'aurai aimée plus pointue encore. La magie Chénie, bien mystérieuse éveille notre curiosité. En effet, l'univers créé par l'auteur offre un cadre et une ambiance originaux, oscillant entre merveilleux et étrange.

Au style vif de l'auteur, s'ajoute une narration rythmée et trépidante. La pression ne relâche pas pendant tout le roman. Les aventures s’enchaînent et ne laissent pratiquement pas de temps mort. Les révélations, par contre, se font plus rares. Certaines informations se devinent vite. Par exemple on comprend vite, quel a été le sort du père de Caboche, mais l'auteur arrive tout de même à nous surprendre à la fin de l'histoire.
Les émotions, les sensations sont également bien présentes et bien transcrites. On voit des amitiés ( pirates, paternelles, fraternelles et amoureuses) naître, des complicités se renforcer. C'est un réel plaisir de voir évoluer les personnages. Et quand arrive la dernière page, c'est à regret, qu'on les laisse voguer, impatient de pouvoir les retrouver.

« Les Pirates de L'Escroc-griffe » est donc un vrai roman d'aventures et de fantasy, qui vous fait voyager parmi des paysages merveilleux et originaux, à la découverte de cultures et des magies fascinantes. Le dépaysement est garanti et l'équipage un peu loufoque, mais attachant à souhait. Alors n'hésitez pas et embarquez !

Pour ma part, je vais d'ores et déjà me préparer pour attendre le deuxième embarquement... et en attendant, je vais me faire un petit verre de Nénufou... 

PS: si comme moi, vous souhaitez savoir à quoi ressemblent nos héros, vous pouvez retrouver une galerie des personnages ici.

mercredi 27 juin 2012

L'écriture en 30 questions (12-13-14)


L'écriture en 30 questions, acte 12- Pour quelle histoire estimes-tu que tu as créé le meilleur univers ? As-tu des anecdotes, des conseils à ce sujet ?

Question difficile puisque je n'ai pas encore finalisé les univers que j'ai pu créer pour l'instant. Mon seul premier jet achevé Vierges du soleil se base sur l'empire Inca. Il ne s'agit donc pas de ma création. La Laverzie et Héphaïstia ne sont pas encore assez au point à mon goût. Je n'ai pas avancé suffisamment sur ses univers, pour pouvoir juger.

L'écriture en 30 questions, acte #13 – Quelle est la culture, réelle ou fictive, au sujet de laquelle tu préfères écrire ?


L'empire Inca s'avère un cadre passionnant pour l'écriture de Vierge du Soleil. J'en modifie quelque peu les codes en incorporant la magie solaire et le tandem Vierge-Protecteur, mais j'essaie de coller au maximum aux croyances et rites incas .

Il y a d'autres civilisations aussi intéressantes. J'aimerais beaucoup écrire un roman qui se déroule pendant la période gallo-romaine.

L'écriture en 30 questions, acte #14 – Comment établis-tu le plan de tes lieux lorsqu'il faut le faire ? Montre-nous des exemples !


Je fais des cartes que je laisse à l'état de brouillon, pour garder en tête la disposition, les distances, mais j'ai trop honte pour les montrer. Elles restent souvent très vagues, sauf pour Héphaïstia, où elle prend tout son importance (les étapes de la fondation de la ville révèlent son organisation et les intentions de son créateur).

dimanche 24 juin 2012

L'écriture en 30 questions (11)


L'écriture en 30 questions, acte 11 - Quel est le personnage que tu préfères mettre en scène ? Celui que tu aimes le moins ?

Le personnage que je préfère mettre en scène ? Mais, je les aime tous !!! Tous me permettent d'explorer différentes personnalités. Et, j'adore ça. Ce qui m'ennuierait fortement serait de rester toujours sur le même type de personnage.

Je vais tout de même me prêter au jeu.

Pour celui que j'ai aimé mettre en scène Je dirais Nina dans Vierges du Soleil. Comme il s'agit d'un fantôme, les possibilités sont décuplées. Elle vogue dans les airs à l'état d'esprit tel un oiseau, prend possession des corps, des objets, établit des liens si particuliers avec les personnes qui font encore parti du monde des vivants, notamment avec sa sœur Chaska ou même avec le démon. Si on s'en tient à la mise en scène, c'est vraiment le personnage que je préfère.

Pour celui que j'ai le mois aimé, je dirais ma première Obéline Elisa. Je n'ai pas réussi à donner de consistance à ce personnage, à tel point que j'ai suspendu l'écriture du premier jet de L'éveil d'une Obéline. J'ai ensuite refondu entièrement mon synopsis en changeant d'époque, en modifiant l'intrigue (même si les idées principales restent les mêmes), et en supprimant ce personnage. Eh oui ! Mesure radicale, qui m'a permis de reprendre ce projet sur de nouvelles bases. Pauline la remplace donc et je me sens beaucoup plus à l'aise ainsi.

samedi 23 juin 2012

L'écriture en 30 questions (10)


L'écriture en 30 questions, acte # 10 – Quelles sont les situations les plus étranges ou farfelues dans lesquelles tes personnages se sont retrouvés ?


Rien ne me vient à l'esprit.

Est -ce que l'esprit d'une prêtresse Inca qui se sert d'une statue de son Dieu pour communiquer avec son mentor dans le monde des vivants, représente une scène suffisamment farfelue ? Mais si la situation peut sembler étrange, ce n'est pas le personnage qui y est confronté.

Vraiment, je sèche sur cette question.

jeudi 21 juin 2012

L'écriture en question (9)


L'écriture en 30 questions, acte #09 – Comment trouves-tu l'inspiration pour tes personnages ? Explique comment tu procèdes pour les créer.

Je pars toujours de trois choses : le prénom, une image le représentant (glanée sur le net puisque je ne sais pas dessiner), et son rôle dans le roman (défini à partir des premières lignes de l'intrigue ainsi que ses relations avec le personnage principal). J'aime bien faire des fiches détaillées (mais pas trop). Celles ci varient selon les projets. Je n'accorde pas la même importance aux différentes caractéristiques des personnages selon les romans en cours : par exemple, la magie des personnages est un élément crucial dans l'éveil d'une Obéline, mais a peu d'importance dans Héphaïstia. Voilà pourquoi les fiches « types », rigides et figées ne me conviennent pas, j'en crée toujours de nouvelles.

Ces personnages me montrent ensuite les chemins qu'ils veulent prendre au fil de l'intrigue (et ce sont rarement ceux que j'avais prévus au départ)

mercredi 20 juin 2012

L'écriture en 30 questions (8)


L'écriture en 30 questions, acte #08 – Quel est ton genre préféré en écriture ? Et en lecture ?


Je n'ai pas de genre préféré.

Je lis de tout , mais il est vrai que je lis plus de SFFF. Avant de découvrir la Fantasy (assez tardivement avec la sortie du Seigneur des anneaux au cinéma), je lisais essentiellement de la SF et je dévorais tous les Stephen King. Je jetais mon dévolu sur toutes les couvertures argentées que je trouvais dans le bibliobus. J'en avais vite fait le tour, mais les charmants bibliothécaires renouvelaient régulièrement. Côté Fantasy, j'ai commencé avec le seigneur des anneaux, puis j'ai attaqué des séries tel que L'assassin royal (Robin Hobb)et Le secret de Ji (Pierre Grimbert). Ce sont ces romans qui m'ont donné l'envie de me replonger dans l'écriture, de créer mes propres personnages.

Je ne me suis jamais dis avant de me lancer dans un projet d'écriture, je pars dans tel genre et j'ai toujours bien du mal à en définir un. Souvent, c'est une question que je me pose après la préparation.

Pour l'Eveil d'une Obéline, il s'agit de Fantasy Urbaine, une uchronie pour Vierges du soleil et pour Héphaïstia, à nouveau Fantasy Urbaine.

mardi 19 juin 2012

L'écriture en 30 questions (7)

L'écriture en 30 questions, acte #07 – Écoutes-tu de la musique pendant que tu écris ? Quel genre ? Y a-t-il des chansons, des morceaux, qui décrivent ou servent d'hymne à tes personnages ?

J'écoute souvent de la musique pour écrire. Je change souvent les albums. Tout dépend de mon humeur. Il n'y a pas forcément de lien. C'est parfois juste un clin d'œil. Comme par exemple l'album  Virgin Suicides d'Air pendant l'écriture de Vierges du soleil. Pour Héphaïstia j'écoute plutôt de la pop-rock. Pour le chapitre 3, que j'écris en ce moment je me suis mis le dernier Red Hot Chili Peppers.

Les personnages ont souvent une chanson qui leur est propre. J'ai même créé des playlists pour deux des personnages de l'éveil d'une Obéline.

Cela m'a donné l'envie de développer ce lien musique et personnages dans un prochain article... J'y reviendrai donc plus longuement.

dimanche 17 juin 2012

L'écriture en 30 questions (6)


L'écriture en 30 questions, acte #06 – Où te sens-tu le mieux pour écrire ? À quel créneau horaire ? Ordinateur ou bon vieux stylo et papier ?


Où ?

A mon bureau et dans la voiture (quand j'attends mon garçon pendant ses cours de musique, j'arrive à avancer). Une fois que j'ai l'ordinateur et que je suis bien installée, j'essaie de me couper du reste de la pièce. Si j'y arrive, plus rien ne me dérange. Je n'entends même plus sonner le téléphone. Dans la voiture, c'est l'idéal pour de courtes durées.
J'ai donc simplement besoin d'un endroit intime où je puisse libérer mon écriture.
Je n'ai jamais écrit : en public (je bloque), à l'extérieur( un rien me déconcentre : un coup de vent, une feuille qui bouge), dans ma classe (même si je restais le midi, le contexte n'y est pas, dans ma classe je suis totalement différente)

Quand ?

Le matin avant 11 heures (quand je ne suis pas au boulot), sinon le soir entre 18 et 21 heures. Entre 11 et 17 heures, je suis occupée par bien d'autres activités (m'occuper de mon garçon, préparations et corrections pour le boulot, et tâches ménagères en priorité). Après 21 heures, je ne suis plus bonne à rien.

Comment ?

La préparation et les annotations en vue des corrections sont au stylo. Pour l'écriture en elle même, c'est le clavier.

L'écriture en 30 questions (5)


L'écriture en 30 questions, acte #05 – En âge, quel est ton personnage le plus jeune ? et le plus âgé ? et chronologiquement, quel est le plus récent et le plus ancien

Personnage le plus jeune : Fabi dans l'éveil d'une Obéline. Un petit garçon extra, assez mature pour son âge, mais encore capable de s'amuser et s'émerveiller avec un rien.

Personnage le plus âgé : toujours dans l'éveil d'une Obéline, j'hésite car bon nombre d'entre eux (parmi les Laverziens) sont si vieux qu'il n'ont pas un âge réellement déterminé. Cela se joue entre le sorcier blanc et Ten Enan. D'ailleurs, leur longévité est un des déclencheurs de l'intrigue, car à vivre trop longtemps, on finit évidemment par s'ennuyer.


Personnage le plus récent : Je ne sais plus vraiment lequel des personnages de Héphaïstia j'ai créé en dernier. Si je m'en réfère à mon classeur de préparation, c'est Marine, l'un des personnages principaux.

Le plus ancien : (si je ne tiens pas compte de cette petite histoire écrite pendant l'enfance) encore une Marine. Décidément ! Cette fois pour un album pour enfant, que j'ai écrit pendant ma deuxième année de formation d'IUFM (activité obligatoire qui comptait pour la validation de mon année, sinon j'aurais évité de me ridiculiser. Le texte est sympa, mais les dessins sont lamentables).


samedi 16 juin 2012

L'écriture en 30 questions (4)


Acte #04 – Racontes-nous une de tes premières histoires / un de tes premiers personnages.

Je me rappelle de mon tout premier récit. J'avais environ une dizaine d'années. A l'époque j'écrivais plutôt des poésies. Je visualise encore la bonne douzaine de feuilles format 17/22 que j'avais remplies assez rapidement (plutôt étonnant quand je pense à qu'elle point je peux être lente maintenant). Je ne les ai plus malheureusement, mais je me souviens bien de l'histoire (déjà portée sur le fantastique à l'époque).

 Voilà un résumé en quelques mots:

Imaginez une petite fille tout à fait ordinaire, qui à son réveil découvre qu'elle n'est plus chez elle dans son lit, mais se retrouve piégée dans un labyrinthe. Son but en sortir. Je ne me rappelle plus bien quels obstacles elle rencontre sur son chemin. Elle croise un tigre blanc qui parle. Il décide de l'accompagner et lui vient en aide. Très vite ils deviennent de très bons amis. A deux, ils parviennent à venir à bout du labyrinthe. A leur sortie, le tigre se transforme en un petit garçon (on lui avait jeté un mauvais sort). Ils se promettent de se revoir, contents de pouvoir poursuivre leur amitié dans le monde réel. Deux portes apparaissent et ils peuvent rejoindre leur chambre.

On retrouve déjà des thèmes qui me sont chers:
- la frontière fragile entre monde réel et imaginaire, entre rêve et réalité
- la coopération, l'amitié, le duo de personnages complémentaires (qui décuplent leur force ensemble)
- les conséquences positives des aventures imaginaires sur la vie réelle des personnages (et indirectement l'influence positive sur l'évolution des personnages)
Cette similitude avec mes projets actuels est à la fois amusante et intrigante.

Parfois, je me dis que je pourrais reprendre ce projet et que ce pourrait être le début d'une idée pour un album jeunesse. Dommage que je ne sache pas dessiner !!! un roman jeunesse ? Le tout est un peu léger tout de même et pas très original. Mais pourquoi pas ?

vendredi 8 juin 2012

L'écriture en 30 questions (3)


L'écriture en 30 questions, acte #03 - Comment décides-tu des noms de tes personnages (et des lieux s'ils sont fictionnels) ?

Comme j'ai horreur de chercher, je me suis fait un listing de prénoms avec leur origine et signification. Je m'en suis servi pour l'éveil d'une Obéline, parfois en gardant les prénoms dans leur intégralité, parfois en modifiant pour que leur sonorité soit plus dure ou mélodieuse (selon la personnalité du personnage). J'aime les prénoms simples, plutôt courts. Je ne suis pas très fan quand ils sont arrangés à une sauce fantasy trop épicée (imprononçables, à rallonge). Pendant la préparation de Vierges du soleil, j'ai recherché sur le net des prénoms d'origine Inca et ça n'a pas été du gâteau (pour finalement opter pour Chaska, Nina, et Ayar, si je m'en tiens aux personnages principaux).

Remarque : j'aime choisir le prénom de mes personnages avant de les créer. Je trouve qu'il influe sur leur image, leur personnalité. Impossible d'écrire en mettant en scène X et Y, avec l'idée de leur trouver un prénom convenable ensuite. Ma muse s'oppose vivement à cette idée.

Je n'ai que rarement inventé de noms de lieux, car très peu sont fictifs dans mes romans.

Dans l'éveil d'une Obéline, j'ai trouvé le mot Laverzie, à partir des noms des dieux qui l'ont crée: Erzie et Lavia. Je n'ai pas encore achevé la phase de préparation qui concerne les autres lieux. (donc ma réponse ne peut que rester partielle).

jeudi 7 juin 2012

L'écriture en 30 questions (2)


L'écriture en 30 questions, acte #02 - Combien de personnages as-tu ? Préfères-tu les personnages masculins ou féminins ?


Cette question est un peu vague. Je me contenterai des personnages principaux des romans pour lesquels la mise en place est finalisée:

6 dans Vierges du soleil (4 personnages féminins, 2 personnages masculins), 5 dans Héphaïstia (4 personnages masculins, 1 personnage féminin). Il n'y a pas forcément un équilibre entre personnages féminins et masculins, mais est-ce vraiment nécessaire ? Il y a plus de personnages féminins dans Vierges du soleil et plus de personnages masculins dans Héphaïstia parce que l'intrigue et les thèmes proposés s'y prêtaient.

J'aime mes personnages masculins, comme féminins. Pas de préférence particulière. J'ai adoré écrire du point de vue de Chaska et Nina dans vierges du soleil. Cela ne m'a pas dérangé de passer à un point de vue masculin dans Héphaïtia avec Damien, Akira ou Colin-Gaël.

mercredi 6 juin 2012

L'écriture en 30 questions (1)

Je commence aujourd'hui un questionnaire (concernant mes habitudes d'écriture et projets). C'est sympa à réaliser et les réponses vont me permettre de faire le point.
Je l'ai trouvé chez Plumes sauvages (qui l'a trouvé chez...).
C'est intéressant de lire l'expérience et le resenti de chacun. Bref, à faire tourner !


L'écriture en 30 questions, acte #01 - Quel est ton projet / univers d'écriture préféré ?

Difficile de répondre à cette question.

J'ai trois projets en cours, donc trois univers différents :

  • Laverzie (l'éveil d'une Obéline)
  • Héphaïstia (Jouer n'est pas tricher)
  • Vierges du soleil
Chacun d'entre eux tient une place particulière
Mon coup de cœur : le premier (le plus ancien), L'éveil d'une Obéline n'est pas encore finalisé et stagne au niveau préparation. Il a fait l'objet de mon premier challenge sur le forum Cocyclics et m'a permis de faire des rencontres très enrichissantes (grenouillesques et littéraires). Je le garde au frais, il s'affine dans ma tête et j'ose espérer qu'il s'améliore au fil des années,

Celui qui me préoccupe le plus (et le plus enrichissant) : Vierges du soleil. Les données historiques et géographiques on été difficiles à réunir. Pas facile d'écrire quand on maîtrise peu l'univers dans lequel évolue les personnages. Pourtant, la phase de recherche a été un réel plaisir. J'ai lu beaucoup de livres sur le sujet, vu pleins de vidéos passionnantes, parcouru de nombreuses cartes. Ce projet m'a également permis de découvrir de nouveaux outils pour élaborer le synopsis (La Dramaturgie d'Y. Lavandier et la méthode Flocon) 
J'ai achevé le premier jet et commencé la phase de correction.

Le plus naturel : le dernier en date, Héphaïstia, s'est imposé dans ma tête sans que je ne puisse résister. Je me suis assise face à l'ordinateur et tout coulait de source. La phase de préparation s'est déroulée en quelques jours(fiche personnages, lieux et synopsis détaillés). J'ai une affection particulière pour les personnages.
Le premier jet est en cours.

Lequel je préfère ?

## Intense réflexion ##

Je suis obligée de donner une réponse ?
En même temps, c'est le but de ce questionnaire...

Pour nuancer un peu, considérons que ma réponse reste provisoire et risque bien d'évoluer selon le projet sur lequel je travaille.
Je dirais donc Héphaïstia.
(mais demain je pourrais bien vous répondre Vierges du soleil, si je me replonge dans mes corrections).