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samedi 26 décembre 2015

Ma pal déborde...à l'abordage !

Ma pal papier atteint bientôt une centaine de livres et ma pal numérique...comment dire ?
J'ai la fâcheuse habitude d'acheter plus que je ne lis et pourtant je lis déjà beaucoup.



Les cadeaux de noël n'ont pas arrangé la situation, même s'ils m'ont comblée !


Bref, une solution s'impose et je me lance un défi personnel sous forme de points. Pour un livre lu, un certain nombre de points (selon le nombre de pages) m'est attribué. Ce nombre est doublé en cas de chronique à l'appui, hors partenariat.
Il me faut un total de 7 points pour un e-book et 10 points pour un livre papier. (les livres gratuits ne comptent pas).
En espérant que ce système me permette d'alléger sensiblement ma pal !

Ce sera donc mon défi personnel de l'année 2016 : 

Ma pal déborde...A l'abordage !




mardi 5 mai 2015

L'océan au bout du chemin de Nail Gaiman



Résumé
"J'aimais les mythes. Ils n'étaient pas des histoires d'adultes et ils n'étaient pas des histoires d'enfants. Ils étaient mieux que cela. Ils étaient, tout simplement." De retour dans la maison de sa famille pour des obsèques, un homme encore jeune, sombre et nostalgique, retrouve les lieux de son passé et des images qu'il croyait oubliées. Le suicide d'un locataire dans une voiture au bout d'un chemin, sa rencontre avec une petite voisine, Lettie, qui affirmait alors que l'étang de derrière la maison était un océan.
Et les souvenirs de l'enfance, qu'il croyait enfuis, affluent alors avec une précision troublante... 
Ce sont les souvenirs d'un enfant pour qui les histoires existent dès qu'on les croit et qui se réfugie dans les livres pour échapper aux adultes, un enfant pour qui les contes sont sa réalité. Gaiman nous plonge ainsi l'univers de l'enfance en même temps que dans celui des contes anglo-saxons, dont il a une connaissance érudite.
Mais plus encore, il nous convie à une relecture de l'influence des contes sur notre enfance, une réflexion sur la mémoire et l'oubli, et ce qui demeure d'enfance en nous. Fidèle à son imaginaire féerique, Neil Gaiman est un créateur d'archétypes que Stephen King qualifie de "trésor d'histoires". Il épure ici sa phrase et ses possibilités narratives pour nous procurer une émotion toute nouvelle, inédite, dans ce roman court, très personnel, qui dévoile sans doute beaucoup de lui et démontre tout le génie littéraire qui lui a valu le convoité Book of the Year décerné à ce roman par les lecteurs anglais.




Mon avis:
Le narrateur se rend parfois devant l’océan, juste au bout du chemin, une simple marre, mais un océan pour son amie d’enfance Lettie. Il y trouve refuge, mais aussi ses souvenirs. Ceux qu’il ne peut garder. Ceux qui le quittent dès qu’il s’éloigne.
Le roman raconte son histoire, celle se son enfance. Une histoire à la fois merveilleuse et terrifiante, qu’il nous conte à la première personne et dans laquelle on plonge sans mal.

Le petit garçon qu’il a été paraît immédiatement sympathique à nos yeux : amoureux des livres et des chats. Evidemment, on se sent proche.
La magie entre dans sa vie par le biais de Lettie, petite fille de la ferme voisine, aventureuse, enjouée, sage un peu, pas toujours, et moins vulnérable qu’on ne peut le croire. En effet, la fillette lui fait découvrir des merveilles et des créatures qui n’existent que par magie.
Celle-ci au départ subtile, quelque peu enfantine, s’insinue ensuite dans la réalité, de façon sournoise, même si elle garde un côté fascinant. Les frontières entre les mondes demeurent fragiles. Une des créatures de l’autre monde s’invite dans la vie du garçon, en prenant les traits d’une belle gouvernante. Elle se fait appeler Ursula et sait se faire apprécier de tous, car elle donne à chacun exactement ce qu’il désire. Seul le garçon comprend sa nature dangereuse et s’en fait une ennemie de plus en plus froide et menaçante. Mais, si elle souhaite le contrer pour mieux s’accaparer sa famille, elle doit également le conserver près d’elle. Il est sa porte de sortie au sens propre, puisqu’elle s’est insinué en lui et a créé une ouverture dans son corps. La créature et lui sont donc intimement liés.
Le garçon voit sa famille se désunir, par le fait d’Ursula, même si eux n’en n’ont pas conscience. Il souffre de cette situation cruelle, se sent presque abandonné, exclu. Heureusement, Lettie et sa famille, sa mère et sa grand-mère lui viennent en aide. Ces dames pratiquent la magie et font ce qui est en leur pouvoir pour aider le garçon.

La famille de Lettie recèle bien des mystères. Si on devine certains d’entre eux, elles garderont leur touche d’étrangeté jusqu’au bout du roman. Leur pouvoir semble immense et leurs facultés sans limites, ce qui sauvera la mise au petit garçon plus d’une fois.
On apprécie aussi leur grand cœur, leur bonhomie et l’affection qu’elles accordent au narrateur. Lettie, petite fille courageuse, marque particulièrement le lecteur.
La famille du narrateur semble, en comparaison, plus banale, voire trop conventionnelle et fragile. On comprend que le narrateur, enfant ou adulte éprouve le besoin d’aller se ressourcer auprès de la famille Hempstock, et plus précisément auprès de l’Océan de Lettie. Son engouement pour celui-ci s’explique plus clairement à la fin du roman.

Le roman est emprunt à la fois de simplicité et de poésie. L’auteur touche au merveilleux, en le contrebalançant avec une atmosphère oppressante. Il y décrit des moments simples et joyeux, les petits plaisirs de l’enfance: un bon repas, les ballades dans la nature, une nouvelle amie, un bon livre, un petit chat. S’y opposent l’ensorcellement progressif des membres de la famille du garçon, absorbés dans leur quotidien et leurs propres désirs, ainsi que la peur de celui ci de les perdre définitivement.

Si Ursula parait maléfique, dans son rôle de méchante gouvernante, elle montre aussi une vulnérabilité: son manque d’affection, sa quête d’une famille au sein de laquelle elle serait acceptée. Le narrateur devient un obstacle dans ses plans, mais elle n’es pas forcément « mauvaise ».

Le roman prend du temps pour s’installer, le temps que la magie opère dans le roman et sur le lecteur. Le rythme s’accélère ensuite et devient palpitant. Passés les premiers chapitres, on tourne les pages avec émerveillement et appréhension. La plume agréable de l’auteur et la narration à la première personne aident définitivement à entrer dans le roman. Difficile de le lâcher une fois que l’on se laisse piéger. On demeure captif de sa magie.

En conclusion: « L’océan au bout du chemin » est donc d’un roman complexe et subtil sur l’enfance et le besoin d’être aimé, sur la famille et l’amitié, qui prend des allures de contes…
Il s’agit du deuxième livre de Neil Gaiman que je lis pour mon défi personnel (le premier était L’étrange vie de Nobody Owens) et me voilà déjà une grande fan de l’auteur. On retrouve dans ces deux romans un thème fort: l'enfance et la difficulté de comprendre le monde adulte, la difficile transition entre l'enfance et l'âge adulte.
J’ai hâte de continuer mes lectures, car j’aime beaucoup l’univers que je découvre à travers ses romans, sa subtilité à toucher notre imaginaire, sa sensibilité, et sa plume. Le prochain roman sera sans doute Neverwhere puisqu’il m’attend déjà dans ma Pal.

PS : Je tiens à remercier Thierry qui m’a permis cette lecture fantastique !

vendredi 30 janvier 2015

Challenges (2): de la diversité, des défis de lecture et des défis personnels...

Je vous ai présenté dans une première partie, les challenges de l'année proposés par le forum "Au cœur de l'imaginarium". Comme je l'ai indiqué dans l'article précédent, vous les trouverez dans les rubriques qui se trouvent dans la colonne de gauche dans les pages "Challenges Livresques".
Voici donc le challenge suivant (Diverse book) et les défis que je me lance cette année: défi mensuel du forum "Au cœur de l'imaginarium" (encore et toujours !), mais aussi des quelques séries et auteurs que je m'engage à découvrir  dans l'année (elle n'est pas définitive, elle risque encore d'évoluer au fil de mes coups de tête et de mes coups de cœur)


Challenge diverse books



J'ai découvert ce challenge sur les blogs de Célia ici et de Cindy ici et j'ai été tout de suite tentée. 
Il s'agit de lire des livres traitant de la diversité, avec des personnages "différents". C'est avec "Damien" (personnage sourd, de "Jouer n'est pas tricher"), que j'ai commencé à explorer ces chemins empruntés par des personnages peu conventionnels, mais si passionnants. Je suis sûre que ces lectures vont s'avérer intéressantes et enrichissantes. 
Pour plus d'informations, et pour trouver des pistes de lecture, vous pouvez vous rendre ici.
Attention, le site est en anglais. Beaucoup de références sont aussi en anglais, mais certains titres se trouvent également en VF. J'ai constitué ma wish list à partir de leurs suggestions, mais je compte bien aller zieuter du côté des blogs de Célia et Cindy, pour profiter de leurs conseils avisés et l'allonger encore.


Je vais essayer de lire 25 livres sur l'année (donc au moins deux par mois). 




Les défis du mois

Au Cœur de l'Imaginarium
Chaque mois, sur le forum "Au coeur de l'imaginarium" est organisé un défi de lecture (ici).
Les membres du forum sont appelés à proposer des suggestions de défi, puis à voter pour celui qu'ils préfèrent. 
Le défi de janvier retenu était "lire un livre reçu à Noël". Je n'ai donc pas participé, puisque le seul livre que l'on m'ait offert était l'intégrale 5 du trône de fer (merci à mon adorable garçon qui connait bien mes goûts <3).N'ayant pas lu les premières, c'était un peu compromis...
Par contre, je me fais déjà une joie de participer au défi de février dont le thème retenu devrait tomber d'ici peu !




Défi GOT
(défi perso)



Justement, parlons de la célèbre saga de G.R.R Martin.
Je possède déjà les deux premières intégrales, la cinquième a donc rejoint ma Pal à Noël et j'ai profité d'une super réduc sur FL pour commander la troisième et quatrième (reçu ce midi même!).
Ne reste plus qu'à lire...et c'est le premier défi perso que je me suis donné pour 2015: venir à bout de ces 5 intégrales. Un sacré challenge, mais comme c'est passionnant, ça devrait passer tout seul.




Défi "autour d'un auteur": Neil Gaiman

J'ai honte, mais je dois confesser ma grande faute littéraire: Je n'ai jamais lu cet auteur...
Je me suis donc constitué une Pal d'incontournables et de romans qui me tentaient. 
En 2015, je lis Gaiman, c'est mon deuxième défi perso.



Autres défis...

Plus qu'un défi, il s'agit d'une habitude de lecture prise en 2014 et que je compte renforcer en 2015. Je lis de plus en plus en VO (anglais pour l'instant) pour plusieurs raisons:
- la moins persuasive, mais ne négligeons pas son importance: pour raison financière: mon budget livre n'est pas inépuisable et les livres en VO coûtent moitié moins cher que leur VF. 
- pour raison littéraire, parce que pour certains auteurs dont j'apprécie le style, j'aime les lire le texte d'origine.
- pour raison d'indisponibilité en VF. J'ai décidé de ne pas me priver d'un bouquin quand il n'est pas sorti en France.

Je pense me lancer dans un autre défi prochainement, sans doute "autour d'une série"; j'en ai déjà deux en tête...et "autour d'un personnage" (et je pense fortement à un certain Sherlock)

Bref une année bien remplie en lecture et j'aime beaucoup cette organisation par challenge, ce qui ne m'empêchera pas, bien entendu, d'aller butiner à droite et à gauche, au gré de mes humeurs et de mes envies.