résumé
Recueil de nouvelles fantastiques de Nathy préfacé par Denis Labbé.
La mort prend bien des visages, parfois, elle peut être la compagne de toujours ou bien être la pire crainte.
Ici, Nathy nous emmène au travers de six nouvelles dans des rencontres parfois inattendues. L’auteur joue avec les clichés éculés, les clins d’œil et les références tant musicales que littéraires.
mon avis :
Le recueil « Funestes murmures » débute par une préface de Denis Labbé (auteur, écrivain, traducteur et critique) qui donne le ton, sans trop en dévoiler, et suscite l’envie de découvrir l’univers de l’auteur : une bonne entrée en matière donc, pour commencer sa lecture.
L’univers de Nathy apparaît aussi bien sous forme de nouvelles que d’illustrations. Ces dernières ponctuent le recueil et introduisent chaque nouvelle, accompagnement agréable, puisqu’il contribue à créer l’atmosphère, à s’en imprégner pour se lancer dans la lecture. Dommage cependant que le rendu noir et blanc de la liseuse ne soit pas toujours satisfaisant.
L’ atmosphère toujours sombre et cruelle, commune à chaque nouvelle apporte une cohérence et du liant à l’ensemble du recueil. Le lecteur ne doit pas s’attendre à des fins heureuses.
Nathy accorde beaucoup d’importance à ses personnages, elle leur offre un panel d’émotions, bien transcrit par une écriture fine et élégante, oscillant entre mélancolie, amertume, angoisses et peurs.
Si les nouvelles sont centrées sur les personnages et leur ressenti, un personnage symbolique récurent se retrouve à travers tout le recueil: la faucheuse, ou les démons qui la servent. La mort n’y est pas neutre, mais joueuse, séductrice pour mieux attraper ses proies. Dans ce jeu, où elle maintient ses victimes piégées au centre d’une toile tissée avec patience, elle sort toujours gagnante. Sa présence teinte le recueil d’une sensualité morbide, toujours douloureuse, et souvent trompeuse.
La fin inéluctable, plus ou moins bien vécue par les personnages, s’avère bien souvent ironique, voire cynique.
Les nouvelles sont bien construites. La plume soutenue de l’auteur leur apporte beaucoup de style, cependant elle laisse parfois une impression de froideur. La première nouvelle par exemple semble plus lisse que les autres. Le lecteur peut donc facilement passer à côté de certaines d’entre elles, tout dépend de sa sensibilité.
En conclusion: J’avoue être passée totalement à côté de la première nouvelle, malgré le style impeccable de l’auteur. Si le style est soutenu, il peut sembler froid, sans passion. La description du ressenti du personnage principal y est très détaillé, trop peut être, au détriment de l’histoire et de l’intrigue. J’ai cependant apprécié les nouvelles suivantes, bien menées, bien écrites et cyniques à souhait. Une bonne lecture au final. Je lirai volontiers d’autres écrits de Nathy.
L’univers de Nathy apparaît aussi bien sous forme de nouvelles que d’illustrations. Ces dernières ponctuent le recueil et introduisent chaque nouvelle, accompagnement agréable, puisqu’il contribue à créer l’atmosphère, à s’en imprégner pour se lancer dans la lecture. Dommage cependant que le rendu noir et blanc de la liseuse ne soit pas toujours satisfaisant.
L’ atmosphère toujours sombre et cruelle, commune à chaque nouvelle apporte une cohérence et du liant à l’ensemble du recueil. Le lecteur ne doit pas s’attendre à des fins heureuses.
Nathy accorde beaucoup d’importance à ses personnages, elle leur offre un panel d’émotions, bien transcrit par une écriture fine et élégante, oscillant entre mélancolie, amertume, angoisses et peurs.
Si les nouvelles sont centrées sur les personnages et leur ressenti, un personnage symbolique récurent se retrouve à travers tout le recueil: la faucheuse, ou les démons qui la servent. La mort n’y est pas neutre, mais joueuse, séductrice pour mieux attraper ses proies. Dans ce jeu, où elle maintient ses victimes piégées au centre d’une toile tissée avec patience, elle sort toujours gagnante. Sa présence teinte le recueil d’une sensualité morbide, toujours douloureuse, et souvent trompeuse.
La fin inéluctable, plus ou moins bien vécue par les personnages, s’avère bien souvent ironique, voire cynique.
Les nouvelles sont bien construites. La plume soutenue de l’auteur leur apporte beaucoup de style, cependant elle laisse parfois une impression de froideur. La première nouvelle par exemple semble plus lisse que les autres. Le lecteur peut donc facilement passer à côté de certaines d’entre elles, tout dépend de sa sensibilité.
En conclusion: J’avoue être passée totalement à côté de la première nouvelle, malgré le style impeccable de l’auteur. Si le style est soutenu, il peut sembler froid, sans passion. La description du ressenti du personnage principal y est très détaillé, trop peut être, au détriment de l’histoire et de l’intrigue. J’ai cependant apprécié les nouvelles suivantes, bien menées, bien écrites et cyniques à souhait. Une bonne lecture au final. Je lirai volontiers d’autres écrits de Nathy.