dimanche 8 mars 2015

Le testament de Galilée 2 de Sébastien Tissandier


Le Testament de Galilée 2 : Le parchemin, de Sébastien Tissandier


Résumé
Quelques semaines après les événements du premier volume, remis de ses blessures et libéré de l’armée, Kurtis Monroe part à la recherche de Jules Galio et de ses amis, périple qui le conduira jusqu’en France.
Des questions l’obsèdent : que sont devenus Anna et Hector ? Anna, enfermée dans son sarcophage, a-t-elle obtenu toutes les capacités en étant inondée par la Lumière Originelle filtrée par L’Œil de Galilée ?
Mais le temps presse car Kurtis ne semble pas être seul à suivre les traces laissées par son ami : les Ghosts, mystérieux groupe militaire, sont sur ses talons.
Après le succès de « L’œil », ce deuxième volume lèvera un peu plus le voile sur le Testament de Galilée !

Mon avis 
Ce deuxième tome du Testament de Galilée débute du point de vue de Kurtis Moneroe, maintenant ancien militaire depuis qu’il a démissionné de l’armée. A présent doté d’une capacité, qui s’avérera très utile, Kurtis n’a qu’une hâte : revoir Jules et leurs amis. Ceux-ci se sont enfuis, après l’avoir laissé encore souffrant à l’hôpital.
Sébastien Tissandier profite de ce premier chapitre pour proposer un rappel complet des événements du premier volet du testament de Galilée. C’est donc avec plaisir et soulagement qu’on retrouve Kurtis, totalement guéri et prêt à se lancer dans de nouvelles aventures. Pourtant, bien des obstacles se dresseront devant lui avant qu’il ne puisse retrouver ses amis. Entre la cachette secrète de Jules qu’il doit découvrir en cumulant les indices, que son ami a semé sur le chemin, sa nécessaire discrétion et les coups bas de leurs ennemis, les Originels de nouveau actifs, la tâche n‘est pas aisée. L’auteur met notre patience à rude épreuve, avant que les retrouvailles, bien sûr très émouvantes, ne se produisent. Malgré l’attente, on poursuit la lecture avec enthousiasme.

Si les Originels ont repris du service, ils ont retrouvé leur « reine » Anna, transformée elle aussi par son contact à a lumière originelle. Sa nouvelle capacité à assimiler les pouvoirs en fait un ennemi redoutable. Accompagnée d’Hector, toujours aussi abject, et de ses hommes de main, elle part en quête de nouveaux pouvoirs avec avidité, puis à la recherche de nos amis dont elle convoite également les capacités. Les Originels, représentent donc un danger plus puissant encore que dans le premier tome. De nombreuses confrontations sont au rendez vous et l’action prédomine.

De nouveaux protagonistes apparaissent également parmi les militaires : le capitaine Anderson à la tête d’un commando (les mystérieux Ghosts) recherche et identifie les personnes dotées d’une capacité. Après sa rencontre avec Hector et Anna, en quête d’un « crieur » qu’il protège, et qui deviendra vite plutôt mouvementée, il part à la recherche de Kurtis et de ses amis également. Ce commando deviendra-t-il allié ou ennemi ? Entre mensonges, complots et trahisons, le capitaine Anderson hésite sur les décisions à prendre.

Dans ce deuxième tome on retrouve la narration dynamique et le style fluide de Sébastien Tissandier. Il met l’accent sur l’action dans des scènes vivantes et soignées. Il est dommage qu’elles soient entrecoupées de détails de localisation qui freinent le rythme de lecture. La succession par exemple de « dans l’appartement» , « en bas de l’immeuble » sur plusieurs pages, entrecoupés de paragraphes plus ou moins longs, peuvent en effet gêner la lecture. Ce type de présentation se retrouve à plusieurs reprises dans le roman.

La narration se fait à la troisième personne, la plupart du temps, en alternance entre alliés et ennemis dont on suit l’avancée parallèle. Quand la narration passe de nouveau à la première personne, avec le point de vue de Jules, le lecteur peut rester confus. En effet, dans le premier volume l’auteur reste principalement du point de vue de Jules à la première personne et laisse quelques chapitres du point de vue des autres personnages, à la troisième personne. Comme on accompagne Jules la plupart du temps, c’est moins déstabilisant. Dans ce deuxième volume, il faut se réhabituer à ce procédé, ce qui est d’autant plus difficile, que l’on reste longuement éloigné de Jules.
Pourtant, le récit organisé sous forme de chapitres courts nous porte.
Les personnages découverts dans le premier tome restent toujours aussi attachants et leur complicité et amitié toujours intactes. On apprécie également les dialogues simples, chaleureux et naturels, souvent dotés d’une pointe d’humour.

En conclusion, on retrouve l’esprit de L’Œil de Galilée dans ce deuxième tome: simplicité, justesse des personnages chaleureux avec Jules et ses amis et des personnages de plus en plus dangereux chez les ennemis .
La narration et la plume de l’auteur agréables à lire, malgré quelques gênes à la lecture m’ont entraînée dans le livre, que j’ai dévoré en deux soirées: impossible de lâcher la liseuse. Je lirai la suite avec plaisir. D’ailleurs le troisième tome vient de sortir !
Je remercie le forum « Au cœur de l’Imaginarium » et les éditions « l’Ivrebook » pour ce bon moment de lecture.

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