En pleine lecture de l’anatomie du scénario (lu 90 pages sur 462) : un bon début, des informations utiles. Rien de nouveau, mais un récapitulatif des étapes de préparation du roman qui peut se révéler bien pratique pour des projets futurs… et je suis loin d’avoir fini ma lecture. J’ai pu vérifier la fiabilité des préparations de base établies pour Héphaïtia. Pour l’instant pas de soucis. Je maîtrise à fond mon intrigue, mes personnages. Si je bloque encore, le problème est ailleurs. Je continue ma lecture, mon analyse parallèle d’Hépha.
Un passage sur les personnages m’a particulièrement interpellé. Sa lecture conjuguée à celle de Fille du Sang d’Anne Bishop m’a fait beaucoup réfléchir sur l’impact d’un personnage très sombre dans un roman. John Truby explique que pour suivre un personnage, il ne doit pas forcément être « sympathique », mais il doit provoquer une empathie chez le lecteur : il faut pouvoir comprendre la raison de ses actes, même les plus répréhensibles. C’est-ce que j’ai ressenti pour Sadi (le sadique) dans Filles du Sang . Je comprends et apprécie ce personnage malgré les atrocités qu’il peut commettre. C’est intéressant de le voir lentement évoluer au fil de ses aventures.
Ce déclic a été bénéfique pour L’éveil d’une Obéline car il m’a permis de mieux cerner Brivaël, personnage à la personnalité complexe, au passé très sombre…Déclic qui a coïncidé avec le début du Nanowrimo 2012 (National Novel Writing Month), alors je me suis dis pourquoi pas…
J’ai ressorti le plan écris l’année dernière de la première partie. Je me suis lancée, il y a quelques jours. J’avance tout doucement : 2267 mots. Vu mon rythme d’escargot, c’est pas mal pour un début (surtout après quelques mois sans écrire). Muse est là, le plaisir d’écrire aussi.
Je n’oublie pas Héphaïstia, mais je poursuis mes réflexions sur ce projet qui manque encore de maturité. Par contre j’abandonne totalement et pour une durée indéterminée Vierges du soleil.