J'ai établi pour chacun d'entre eux, quels sont les principaux clichés et comment l'auteur s'en sert, les dépasse ou nous les fait oublier. J'ai essayé entrevoir la touche spécifique de chacun.
Ils sont classés en deux groupes: les classiques et les moins conventionnels.
Ils sont classés en deux groupes: les classiques et les moins conventionnels.
Voici les trois premiers, d'autres suivront dans les jours à venir...
Dengeki Daisy (de Hyousuke Motomi chez Kazé)
On n'échappe pas aux clichés:
- Teru est une jeune orpheline, qui vit
seule (vivre seule, alors qu'elle n'est que lycéenne, cela me laisse perplexe).
- Daisy (surnom du perso masculin) est le chevalier
servant qui vient à son secours quand elle en a besoin.
Pourtant
- Daisy sous sa vraie identité, Kurosaki (pas de spoilers ici, on connait sa double identité dès le début du manga, même si Teru l'ignore) est un véritable bad boy : il se comporte comme un gamin (il a pourtant dépassé la vingtaine), tyrannique et paresseux, parfois complètement déjanté (mais toujours pour la bonne cause). Un personnage pétillant !
- Teru s'avère une fille très
chouette.
- Teru ignore la véritable identité de Daisy, nous la connaissons. (Approche très intéressante proposée par l'auteur.)
- L'intrigue s'enrichit rapidement et ne se limite pas aux relations Teru- Daisy.
- Alternance du quoditien de Teru et de moments forts : beaucoup d'humour, de suspens et de tendresse.
Remarque: un de mes premiers et un de mes préférés. Ce manga m'a définitivement incitée à m'intéresser de près au monde des shoujos.
L'épouse du dieu de l'eau (de Yun Mi Kyung chez Clair de Lune)
On n'échappe pas aux clichés :
Il s'agit d'un manga basé
essentiellement sur l'intrigue amoureuse.
Pourtant
- Les graphismes sont tout simplement
fabuleux. L'atmosphère qui se dégage de ce Manhwa est si
particulière et les personnages si beaux !
- On découvre un univers sensuel teinté de merveilleux.
- Le mystérieux et séduisant dieu de
l'eau a quelques secrets à cacher, que l'on découvre avec plaisir.
Remarque
Les moins conventionnels
The perfect girl évolution ( Yamato Kadeshiko)
On n'échappe pas aux clichés.
Quatre beaux mecs dont toutes les filles sont folles, complément stéréotypés: l'intello charmant mais timide, le beau gosse rebelle, le séducteur superficiel, le petit mignon.
Une jeune fille naïve, que les quatre garçons doivent rendre belle.
Beaucoup de frivolité, pas d'intrigue de fond, mais une suite d'épisodes dans lesquelles leurs relations vont évoluer.
Pourtant
La jeune fille innocente n'est franchement pas glamour. C'est une pauvre fille traumatisée, qui rejette en bloc tout ce qui est beau. Allure gothique, mais négligée, une passion assumée pour les films d'horreur, le sang et les objets morbides en tout genre, elle vit dans une chambre sombre en compagnie de ses squelettes. Elle déteste les garçons avec qui elle vit, parce-qu'ils brillent bien trop pour elle.
Le défi des garçons est loin d'être gagné !Les personnages répondent à des stéréotypes bien précis, mais poussés à l'extrême. L'auteur s'en sert
pour frôler l'absurde et le parodique : un humour décalé efficace.
Remarque:
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