Résumé
"Ce qui restait de l'humanité s'est entassée dans le vaisseau spatial Rédemption, en quête d'une planète habitable. La béta-Syphillis fait rage et le vaisseau aura bientôt épuisé toutes ses réserves. C'est dans ce climat tendu et chaotique qu'une série de meurtres ignobles survient dans les rues de Whitechapel, le district des laissés pour compte et des malades au stade terminal."
Mon avis
Géraldine Blondel, avec cette nouvelle Rédemption, retranscrit l’histoire de Jack l’éventreur dans une intrigue de science fiction. En effet, si elle reprend les ficelles de l’histoire que nous connaissons déjà, elles s’inscrivent dans les subtilités d’enjeux futuristes.
Le titre en est la preuve, puisque « Rédemption » est le nom porté par le vaisseau qui mène le reste de l’humanité en quête d’une nouvelle planète d’adoption. Si l’auteure réussit à entremêler les deux intrigues, celle des meurtres reste très classique et la dimension Sf, même si essentielle, un peu trop discrète.
Sur le vaisseau, la vie s’organise selon l’époque victorienne. On y retrouve la reine Victoria et le quartier de Whitechapel. Dans ce quartier de misère sont regroupés les personnes atteintes d’un virus virulent qui les atteint physiquement, mais aussi mentalement, les menant à la démence. Ils y sont traités comme des monstres. Si on entre dans Whitechapel contraint et forcé par la maladie, on n’en ressort jamais, ou tout du moins théoriquement. Sauf que l’éventreur, « le boucher », nargue la police et l’inspecteur Abberline, en y circulant selon son bon vouloir pour y perpétuer ses horribles meurtres.
L’auteure fait le choix de découper sa nouvelle en différentes parties rythmée par les tableaux de scènes de crimes fort bien décrits. On retrouve entre les deux la position de la reine, donc les enjeux politiques, les discussions et réflexions de l’inspecteur, donc les enjeux de l’enquête et des incursions de l’assassin dont on perçoit la démence et la haine de l’humanité à travers ses lettres. Certains passages concernent un peintre, observant le poste de pilotage et on peine à comprendre l’intérêt de ceux-ci avant la fin de la nouvelle. Fin d’ailleurs tout à fait ironique et fort bien adaptée.
Dans "Rédemption" , on ne se pose pas sur un personnage en particulier, oscillant entre eux, comprenant les enjeux, mais difficile de s’impliquer en tant que lecteur. De plus l’intrigue reste peu originale, aurait pu être plus impliquée dans la dimension SF et s’introduire un peu plus dans Whitechapel et ses quartiers, car l’idée de la maladie ravageant ses habitants était bien pensée.
Le style fluide et soigné et de bonnes idées rendent la nouvelle agréable et intéressante, mais il lui manque un peu de profondeur.
Je lirai avec plaisir d’autres écrits de l’auteure, car cette nouvelle me semble tout à fait prometteuse.
Merci au forum Au cœur de l’Imaginarium et aux éditions House made of dawn pour ce bon moment de lecture.
Le titre en est la preuve, puisque « Rédemption » est le nom porté par le vaisseau qui mène le reste de l’humanité en quête d’une nouvelle planète d’adoption. Si l’auteure réussit à entremêler les deux intrigues, celle des meurtres reste très classique et la dimension Sf, même si essentielle, un peu trop discrète.
Sur le vaisseau, la vie s’organise selon l’époque victorienne. On y retrouve la reine Victoria et le quartier de Whitechapel. Dans ce quartier de misère sont regroupés les personnes atteintes d’un virus virulent qui les atteint physiquement, mais aussi mentalement, les menant à la démence. Ils y sont traités comme des monstres. Si on entre dans Whitechapel contraint et forcé par la maladie, on n’en ressort jamais, ou tout du moins théoriquement. Sauf que l’éventreur, « le boucher », nargue la police et l’inspecteur Abberline, en y circulant selon son bon vouloir pour y perpétuer ses horribles meurtres.
L’auteure fait le choix de découper sa nouvelle en différentes parties rythmée par les tableaux de scènes de crimes fort bien décrits. On retrouve entre les deux la position de la reine, donc les enjeux politiques, les discussions et réflexions de l’inspecteur, donc les enjeux de l’enquête et des incursions de l’assassin dont on perçoit la démence et la haine de l’humanité à travers ses lettres. Certains passages concernent un peintre, observant le poste de pilotage et on peine à comprendre l’intérêt de ceux-ci avant la fin de la nouvelle. Fin d’ailleurs tout à fait ironique et fort bien adaptée.
Dans "Rédemption" , on ne se pose pas sur un personnage en particulier, oscillant entre eux, comprenant les enjeux, mais difficile de s’impliquer en tant que lecteur. De plus l’intrigue reste peu originale, aurait pu être plus impliquée dans la dimension SF et s’introduire un peu plus dans Whitechapel et ses quartiers, car l’idée de la maladie ravageant ses habitants était bien pensée.
Le style fluide et soigné et de bonnes idées rendent la nouvelle agréable et intéressante, mais il lui manque un peu de profondeur.
Je lirai avec plaisir d’autres écrits de l’auteure, car cette nouvelle me semble tout à fait prometteuse.
Merci au forum Au cœur de l’Imaginarium et aux éditions House made of dawn pour ce bon moment de lecture.
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