Résumé
Quel est le lien entre une étrange prostituée péruvienne assassinée, un tueur à masque de chien armé d'une disqueuse qui signe ses crimes en décapitant des chats, une petite société high tech cotée dans un des trous noirs de la Bourse, un dentiste – ami d'enfance du commissaire en charge de l'enquête – dont le comportement se modifie entre chien et loup et qui disparaît à la nuit tombée, des amateurs de sensations fortes qui sillonnent les catacombes ? C'est ce que Augustin Cornélius – adepte forcené de la pêche au Sandre dans la Seine – et ses deux adjoints, Clara Demaistre - collectionneuse de boules à neige -, et Jean-Christophe Pereira – fan absolu de rétrogaming – vont devoir découvrir.
Lucifuge : en zoologie, se dit des espèces fuyant la lumière...
Un polar enjoué, au rythme endiablé !
Lucifuge : en zoologie, se dit des espèces fuyant la lumière...
Un polar enjoué, au rythme endiablé !
Le début du roman « Lucifuge » peut laisser le lecteur perplexe. On découvre un style plutôt lourd, car l’auteur cherche à en faire beaucoup trop, des descriptions interminables et beaucoup d’informations qui ne permettent pas de poser l’intrigue, même si le personnage principal se démarque par son parler direct et un peu trop franc et sa passion envahissante pour la pêche (un chapitre entier y est consacré). La façon de poser l’intrigue et les personnages ne semble pas naturelle, trop calculée.
Donc, le début peut sembler dissuasif pour le lecteur, qui doit s’accrocher pour trouver un style un peu plus fluide et pour s’habituer à la plume de l’auteur.
Les personnages du roman sont bien caractérisés, même si un peu stéréotypés. Ils manquent cependant de profondeur. On ne les voit pas vraiment évoluer du début à la fin du roman : ils restent les mêmes.
Ils ne manquent pourtant pas de répartie et les dialogues offrent des moments savoureux. Par moments, ils manquent toutefois de crédibilité, tant les interlocuteurs (surtout Cornélius, personnage principal) ont à cœur d’étaler leur savoir. Les réactions du commissaire Cornélius sont même parfois extrêmes et étranges, amenées par des coups d’humeur qui laissent le lecteur se demander s’il est vraiment sérieux.
On apprécie pourtant ses joutes verbales avec Joëlle, sa maîtresse. Leurs échanges romanesques amusent le lecteur. Clara, sa collègue, reste également une des rares personnes à lui tenir tête , contrairement à l’inspecteur Pereira, plutôt effacé.
Si les personnages tiennent la route, et si les dialogues et descriptions sont soignées (voire même à l’extrême), l’intrigue par contre peine à se développer. On oublie par moment quelle tournure prend l’enquête qui piétine et se noie sous d’autres détails. Elle nous mène à droite à gauche sans logique précise et il faut attendre la fin du roman pour qu’elle se mette en place et s’accélère.
Le roman prend place à Paris et l’auteur maîtrise l’espace à merveille, nous proposant des ballades dans ses rues, ses parcs, et même ses tous-terrains. J’ai particulièrement aimé la progression dans les catacombes.
En conclusion, le roman « Lucifuge » se centre sur son personnage principal, s’appuie sur un style qui se veut riche, mais manque de naturel. Le tout reste un peu artificiel et l’intrigue trop peu présente. Dommage, car les bases étaient intéressantes. Un roman plus centré sur l’intrigue et expurgé de ses détails inutiles aurait pu être très agréable.
Je remercie « Au cœur de l’imaginarium » et les éditions « Chemin vert » pour cette lecture.
Donc, le début peut sembler dissuasif pour le lecteur, qui doit s’accrocher pour trouver un style un peu plus fluide et pour s’habituer à la plume de l’auteur.
Les personnages du roman sont bien caractérisés, même si un peu stéréotypés. Ils manquent cependant de profondeur. On ne les voit pas vraiment évoluer du début à la fin du roman : ils restent les mêmes.
Ils ne manquent pourtant pas de répartie et les dialogues offrent des moments savoureux. Par moments, ils manquent toutefois de crédibilité, tant les interlocuteurs (surtout Cornélius, personnage principal) ont à cœur d’étaler leur savoir. Les réactions du commissaire Cornélius sont même parfois extrêmes et étranges, amenées par des coups d’humeur qui laissent le lecteur se demander s’il est vraiment sérieux.
On apprécie pourtant ses joutes verbales avec Joëlle, sa maîtresse. Leurs échanges romanesques amusent le lecteur. Clara, sa collègue, reste également une des rares personnes à lui tenir tête , contrairement à l’inspecteur Pereira, plutôt effacé.
Si les personnages tiennent la route, et si les dialogues et descriptions sont soignées (voire même à l’extrême), l’intrigue par contre peine à se développer. On oublie par moment quelle tournure prend l’enquête qui piétine et se noie sous d’autres détails. Elle nous mène à droite à gauche sans logique précise et il faut attendre la fin du roman pour qu’elle se mette en place et s’accélère.
Le roman prend place à Paris et l’auteur maîtrise l’espace à merveille, nous proposant des ballades dans ses rues, ses parcs, et même ses tous-terrains. J’ai particulièrement aimé la progression dans les catacombes.
En conclusion, le roman « Lucifuge » se centre sur son personnage principal, s’appuie sur un style qui se veut riche, mais manque de naturel. Le tout reste un peu artificiel et l’intrigue trop peu présente. Dommage, car les bases étaient intéressantes. Un roman plus centré sur l’intrigue et expurgé de ses détails inutiles aurait pu être très agréable.
Je remercie « Au cœur de l’imaginarium » et les éditions « Chemin vert » pour cette lecture.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire