Résumé
Recueil de nouvelles horrifiques préfacé par Marc Bailly.
Qu’est-ce qu’une vie?
Des fragments de temps que l’on essaie d’agencer à notre convenance ?
On a beau essayer d’agir au mieux, on ne dispose jamais de toutes les cartes.
Tout ce qu’on a créé peut être balayé d’un revers de main du Destin.
Quoi que l’on fasse, la souffrance et la mort ne sont jamais bien loin.
Elles guettent le moindre de nos faux-pas afin d’imprimer dans notre chair et notre esprit des cicatrice indélébiles.
Des sutures que nous nous efforçons de cacher…
Qu’est-ce qu’une vie?
Des fragments de temps que l’on essaie d’agencer à notre convenance ?
On a beau essayer d’agir au mieux, on ne dispose jamais de toutes les cartes.
Tout ce qu’on a créé peut être balayé d’un revers de main du Destin.
Quoi que l’on fasse, la souffrance et la mort ne sont jamais bien loin.
Elles guettent le moindre de nos faux-pas afin d’imprimer dans notre chair et notre esprit des cicatrice indélébiles.
Des sutures que nous nous efforçons de cacher…
Mon avis
« Sutures » est un recueil de nouvelles fantastiques écrit par Frédéric Livyns, qui nous conte avec talent, comme nous l’indique Marc Bailly en préface, chacune de ces histoires. En effet, ces nouvelles sont bien écrites, avec des personnages bien caractérisés, des descriptions et atmosphères toujours bien transcrites. L’auteur sait nous entraîner dans leur intrigue, nous laisse faire connaissance avec le personnage, son caractère, ses habitudes, son quotidien avant que le surnaturel n’entre en scène, de façon plus ou moins progressive et spectaculaire selon les nouvelles. Ces personnages sont nombreux et différents: cela va du flic détestable à l’adolescente, en passant par le concierge, le détective, la jeune fille accompagnée de ses amis, le père de famille, le petit garçon. Ce sont des personnes pleines de vie, mais parfois amères, violentes ou innocentes que la faucheuse vient chercher de manière plus ou moins cruelle, plus ou moins sanglante.
Dans ces nouvelles, l’auteur amène souvent une chute finale pour surprendre ses personnages et le lecteur. Et, ce sont toujours les ténèbres qui viennent les clore. On ne peut dire qu’elles finissent bien ou mal, mais comme elle le doivent : elles suivent avec fatalité leur logique implacable. En effet, Sutures, loin d’être un recueil joyeux, comme le laisse entrevoir la couverture, se lit plutôt à la lueur d’une lumière tamisée, dans la solitude et le calme absolu, pour savourer l’intrusion du surnaturel et des ténèbres qui se déversent par flots continus.
L’auteur varie chaque fois la narration de ses nouvelles. Que ce soit première ou troisième personne, il prend soin de rester suffisamment proche pour permettre l’immersion du lecteur, pour qu’il puisse partager la surprise ou confronter l’horreur. Quel que soit le personnage choisi, il sait s’adapter et optimiser le point de vue mais aussi le style, pour parfaire leur caractérisation. Il réussit à capter le lecteur, même pour une courte durée, car cette immersion reste toujours précédée d’une découverte détaillée de leur quotidien, mais aussi par une description soignée de leurs sentiments et émotions.
Les situations proposées par Frédéric Livyns augmentent le sentiment de malaise du lecteur, car elles sont tout à fait plausibles. Elles s’insèrent dans un quotidien qui pourrait être le notre ou celui que l’on lit dans les fait divers. Certaines situations s’inscrivent dans la noirceur, comme par exemple ce petit garçon, dont le père est violent. D’autres évoquent un quotidien plus banal, dont la fin est abrupte, comme cette adolescente ou ces hommes qui comprennent qu’il est trop tard et que la mort les a cueillis sans qu’ils ne s’en aperçoivent. Dans d’autres, de malheureuses rencontres, de sorcières ou démons, ou autres créatures terrifiantes font virer l’histoire au cauchemar.
Le recueil semble suivre ces trois directions comme fils directeurs et les nouvelles se fondent sur ces différents axes. De plus si certaines sont basées sur un surnaturel plutôt classique, d’autres sont plus sanglantes, voire plus abouties. Pourtant, le sentiment d’angoisse reste toujours présent pour chacune d’entre elles.
Même si ces différents thèmes forment la cohérence du recueil, celui ci se caractérise tout de même par la diversité de ses personnages et des contextes abordés.
En conclusion, j’ai dévoré en une seule fois ce recueil riche par sa diversité, et sa qualité d’écriture, sans éprouver la moindre lassitude. A noter que le recueil a remporté le prix Masterton 2015 (catégorie nouvelles). Je remercie le forum « Au cœur le l’imaginarium » et « Les éditions Lune écarlate » pour cette belle et effrayante découverte.
Dans ces nouvelles, l’auteur amène souvent une chute finale pour surprendre ses personnages et le lecteur. Et, ce sont toujours les ténèbres qui viennent les clore. On ne peut dire qu’elles finissent bien ou mal, mais comme elle le doivent : elles suivent avec fatalité leur logique implacable. En effet, Sutures, loin d’être un recueil joyeux, comme le laisse entrevoir la couverture, se lit plutôt à la lueur d’une lumière tamisée, dans la solitude et le calme absolu, pour savourer l’intrusion du surnaturel et des ténèbres qui se déversent par flots continus.
L’auteur varie chaque fois la narration de ses nouvelles. Que ce soit première ou troisième personne, il prend soin de rester suffisamment proche pour permettre l’immersion du lecteur, pour qu’il puisse partager la surprise ou confronter l’horreur. Quel que soit le personnage choisi, il sait s’adapter et optimiser le point de vue mais aussi le style, pour parfaire leur caractérisation. Il réussit à capter le lecteur, même pour une courte durée, car cette immersion reste toujours précédée d’une découverte détaillée de leur quotidien, mais aussi par une description soignée de leurs sentiments et émotions.
Les situations proposées par Frédéric Livyns augmentent le sentiment de malaise du lecteur, car elles sont tout à fait plausibles. Elles s’insèrent dans un quotidien qui pourrait être le notre ou celui que l’on lit dans les fait divers. Certaines situations s’inscrivent dans la noirceur, comme par exemple ce petit garçon, dont le père est violent. D’autres évoquent un quotidien plus banal, dont la fin est abrupte, comme cette adolescente ou ces hommes qui comprennent qu’il est trop tard et que la mort les a cueillis sans qu’ils ne s’en aperçoivent. Dans d’autres, de malheureuses rencontres, de sorcières ou démons, ou autres créatures terrifiantes font virer l’histoire au cauchemar.
Le recueil semble suivre ces trois directions comme fils directeurs et les nouvelles se fondent sur ces différents axes. De plus si certaines sont basées sur un surnaturel plutôt classique, d’autres sont plus sanglantes, voire plus abouties. Pourtant, le sentiment d’angoisse reste toujours présent pour chacune d’entre elles.
Même si ces différents thèmes forment la cohérence du recueil, celui ci se caractérise tout de même par la diversité de ses personnages et des contextes abordés.
En conclusion, j’ai dévoré en une seule fois ce recueil riche par sa diversité, et sa qualité d’écriture, sans éprouver la moindre lassitude. A noter que le recueil a remporté le prix Masterton 2015 (catégorie nouvelles). Je remercie le forum « Au cœur le l’imaginarium » et « Les éditions Lune écarlate » pour cette belle et effrayante découverte.
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