dimanche 13 décembre 2015

Bad moon rising, de Marika Gallman




Résumé

Elle rêve d’un nouveau départ, mais c’est la mort qui l’attend au tournant. Recueillie par ceux qui l’ont arrachée aux mains de ses agresseurs, c’est dans un monde de ténèbres qu’elle devra tenter de survivre.
Tout a commencé un soir de lune bleue, et tout se terminera dans le sang…




Mon avis

Le nom de Marika Gallman n’est pas inconnu aux amateurs d’Urban Fantasy et plus précisément de Bit Lit, car elle est l’auteure, entre autre, de la saga Maéve Regan. Le premier tome Rage de dent fut d’ailleurs le roman qui m’a permis de découvrir le genre. Même si je n’en suis pas une grande lectrice, j’aime me laisser tenter par un roman de temps en temps. J’ai donc choisi de découvrir la série « Bad Moon Rising », constituée en tout de six épisodes.

Si la série peut se lire épisode par épisode en numérique, elle peut se lire également comme un court roman (publié en version papier).
J’ai choisi de lire ces épisodes à la suite, pour ne pas perdre le fil des aventures de Neela, le personnage principal.
A noter que chaque épisode comporte comme titre une émotion que l’on trouve présente dans l’écriture du récit : choc, déni, colère, tristesse, résignation et reconstruction : déroulement logique des réactions de Neela. J’ai trouvé l’idée sympathique et originale et l’auteure a su tirer son épingle du jeu dans cet exercice de style.

La narration à la première personne permet une immersion immédiate. Se pliant au format de l’épisode, chacun d’entre-eux offre une unité dans l’intrigue et l’action s’invite rapidement dans le récit, dès le premier épisode. 
La plume vive, fluide et efficace de l’auteure et l’emploi du présent accentue cette impression de vitesse et d’action, un peu comme dans un épisode de série TV. L’auteure entraîne le lecteur au fil des pages et lorsqu’on possède l’épisode suivant dans sa pal, on ne prend pas la patience d’attendre : j’avoue avoir lu le tout d’affilé en pratiquement une soirée.

Neela, jeune femme tout à fait ordinaire, fille de diplomate, envisage de donner un nouveau tournant à sa vie. C’est ce qu’elle explique à son amie Sandra lors d’un dîner, en lui dévoilant son intention de partir en Inde et de découvrir ainsi le pays d’origine de sa mère.
Sauf que tout ne se déroule pas comme prévu : les deux jeunes femmes sont sauvagement agressées. Non seulement Neela perd sa meilleure amie, mais se retrouve menacée de devenir un vampire, tel les monstres qui les ont attaqués.
En effet, dans la série «Bad Moon Rising », les vampires n’ont pas le beau rôle ! Pas de beaux bruns ténébreux, mais des êtres à la limite de la décomposition, des monstres horribles, féroces et assoiffés de sang, vivant dans des nids autour de leur reine.

Les vrais « héros » de l’histoire sont au contraire les chasseurs.
Neela a été sauvée et recueillie par Marcus et Marat, deux de ces chasseurs de vampires. Je n’ai pu m’empêcher de penser à la série TV Supernatural : une organisation de vampires, un duo de chasseurs, lourdement armés et menant une vie de chasse sans attaches, avec les risques et les dangers liés…

Les personnages sont attachants, même s’ils manquent un peu de profondeur. Ils correspondent aux stéréotypes d’une intrigue qui se veut simple et efficace : les « gentils » chasseurs d’un côté, baroudeurs et bourrus, mais beaux gosses et les méchants vampires de l’autre, sans oublier Doyle et ses sbires à la tête d’une organisation militaire aux méthodes douteuses, largement caricaturé. 

La morsure de Neela et ses implications apportent tout de même des nuances et des informations supplémentaires, car elle apprend à connaître les vampires, au fur et à mesure qu’elle se « rapproche d’eux », de par son état de transformation progressive. La course contre la montre, pour savoir si elle pourra éviter la transformation définitive tient également le lecteur en haleine.

La romance entre Neela et l’un des chasseurs, leur attirance surnaturelle et sensuelle apporte du piment et un peu de répit au récit, sans pour autant prendre le pas sur l’action. L’auteure a su doser l’action et l’émotion. 

En conclusion, ce court roman fut fort agréable à lire : un livre que je conseille pour une lecture détente qu’on soit amateur du genre ou non, car on se laisse entraîner dans l’aventure. Je remercie les éditions du Petit Caveau et le forum Au cœur de l’Imaginarium pour ce bon moment de lecture.


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